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honore de balzac Quotes

Honore de Balzac Quotes

Birth Date: 1799-05-20 (Monday, May 20th, 1799)
Date of Death: 1850-08-18 (Sunday, August 18th, 1850)

 

Quotes

    • Qui depense trop n'est jamais riche.
    • Je suis un galerien de plume et d'encre.
    • Penser, c'est voir! me dit-il un jour emporte par une de nos objections sur le principe de notre organisation. Toute science humaine repose sur la deduction, qui est une vision lente par laquelle on descend de la cause a l'effet, par laquelle on remonte de l'effet a la cause; ou, dans une plus large expression, toute poesie comme toute oeuvre d'art procede d'une rapide vision des choses.
    • Je prefere la pensee a l'action, une idee a une affaire, la contemplation au mouvement.
    • Tout pouvoir humain est un compose de patience et de temps.
    • La gloire est le soleil des morts.
    • L'egalite sera peut-etre un droit, mais aucune puissance humaine ne saura le convertir en fait.
    • Le veritable amour est eternel, infini, toujours semblable a lui-meme; il est egal et pur, sans demonstrations violentes; il se voit en cheveux blancs, toujours jeune de c?ur.
    • Mes avis sur vos relations avec les femmes sont aussi dans ce mot de chevalerie: Les servir toutes, n'en aimer qu'une.
    • Vous savez quelles sont mes religions. Je ne suis point orthodoxe et ne crois pas a l'Eglise romaine. Je trouve que s'il ya quelque plan digne du sien, ce sont les transformations humaines faisant marcher l'etre vers des zones inconnues. C'est la loi des creations qui nous sont inferieures: ce doit etre la loi des creations superieures. Le swedenborgisme, qui n'est qu'une repetition, dans le sens chretien, d'anciennes idees, est ma religion, avec l'augmentation que j'y fais de l'incomprehensibilite de Dieu.
    • Le courant des affaires devant toujours s'expedier, il surnage une certaine quantite de commis qui se sait indispensable quoique congeable a merci et qui veut rester en place. La bureaucratie, pouvoir gigantesque mis en mouvement par des nains, est nee ainsi. Si en subordonnant toute chose et tout homme a sa volonte, Napoleon avait retarde pour un moment l'influence de la bureaucratie, ce rideau pesant place entre le bien a faire et celui qui peut l'ordonner, elle s'etait definitivement organisee sous le gouvernement constitutionnel, necessairement ami des mediocrites, grand amateur de pieces probantes et de comptes, enfin tracassier comme une petite bourgeoise.
    • Il y a deux musiques: une petite, mesquine, de second ordre, partout semblable a elle-meme, qui repose sur une centaine de phrases que chaque musicien s'approprie, et qui constitue un bavardage plus ou moins agreable avec lequel vivent la plupart des compositeurs.
    • Qu'est-ce que l'Art, monsieur? C'est la Nature concentree.
    • Les hivers sont pour les femmes a la mode ce que fut jadis une campagne pour les militaires de l'empire.
    • Lorsque les femmes nous aiment, elles nous pardonnent tout, meme nos crimes; lorsqu'elles ne nous aiment pas, elles ne nous pardonnent rien, pas meme nos vertus!
    • On amplifie egalement le malheur et le boneur, nous ne sommes jamais ni si malheureux, ni si heureux qu'on le dit.
    • Une jeune fille est comme une fleur qu'on a cueillie; mais la femme coupable est une fleur sur laquelle on a marche.
    • Malheureusement, ce portrait ne corrigera personne de la manie d'aimer de anges au doux sourire, a l'air reveur, a figure candide, dont le c?ur est un coffre-fort.
    • Tuer un parent de qui l'on se plaint, c'est quelque chose; mais heriter de lui, c'est la un plaisir!
    • Je voudrais, un jour, avoir un nom si connu, si populaire, si celebre, si glorieux enfin, qu'il m'authorisat, a p[eter] dans le monde, et que le monde trouvat ca tout naturel.
    • Le mariage est un combat a outrage avant lequel les deux epoux demandent au ciel sa benediction, parce que s'aimer toujours est la plus temeraire des entreprises; le combat ne tarde pas a commencer, et la victoire, c'est-a-dire la liberte, demeure au plus adroit.
    • Il y a des femmes dont la grossesse fait sourire quelque celibataire sournois.
    • Qui ne voudrait pas rester persuade que ces femmes sont vertueuses? Ne sont-elles pas la fleur du pays? Ne sont-elles pas toutes verdissantes, ravissantes, etourdissantes de beaute, de jeunesse, de vie et d'amour? Croire a leur vertu est une espece de religion sociale; car elles sont l'ornement du monde et font la gloire de la France.
    • Flaner est une science, c'est la gastronomie de l'?il. Se promener, c'est vegeter; flaner, c'est vivre... Flaner, c'est jouir, c'est recueillir des traits d'esprit, c'est admirer de sublimes tableaux de malheur, d'amour, de joie, des portraits gracieux ou grotesques; c'est plonger ses regards au fond de mille existences: jeune, c'est tout desirer, tout posseder; vieillard, c'est vivre de la vie des jeunes gens, c'est epouser leurs passions.
    • Les moeurs sont l'hypocrisie des nations.
    • La vertu des femmes est peut-etre une question de temperament.
    • Les femmes les plus vertueuses ont en elles quelque chose qui n'est jamais chaste.
    • L'amour est la plus melodieuse de toutes les harmonies, et nous en avons le sentiment inne. La femme est un delicieux instrument de plaisir, mais il faut en connaitre les fremissantes cordes, en etudier la pose, le clavier timide, le doigte changeant et capricieux.
    • Un homme ne peut se marier sans avoir etudie l'anatomie et disseque une femme au moins.
    • La puissance ne consiste pas a frapper fort ou souvent, mais a frapper juste.
    • Il est plus facile d'etre amant que mari, par la raison qu'il est plus difficile d'avoir de l'esprit tous les jours que de dire de jolies choses de temps en temps.
    • Plus on juge, moins on aime.
    • La femme est une propriete que l'on acquiert par contrat, elle est mobiliere, car la possession vaut titre; enfin, la femme n'est, a proprement parler, qu'une annexe de l'homme; or, tranchez, coupez, rognez, elle vous appartient a tous les titres.
    • Ainsi ne vous laissez jamais seduire par la fausse bonhomie des lits jumeaux. C'est l'invention la plus sotte, la plus perfide et la plus dangereuse qui soit au monde. Honte et anatheme a qui l'imagina!
    • Avoir sa belle-mere en province quand on demeure a Paris, et vice versa, est une de ces bonnes fortunes qui se rencontrent toujours trop rarement.
    • Entre le joueur du matin et le joueur du soir il existe la difference qui distingue le mari nonchalant de l'amant pame sous les fenetres de sa belle.
    • Il existe je ne sais quoi de grand et d'epouvantable dans le suicide.
    • La pensee est la clef de tous les tresors, elle procure les joies de l'avare sans donner ses soucis. Aussi ai-je plane sur le monde, ou mes plaisirs ont toujours ete des jouissances intellectuelles.
    • Le mal n'est peut-etre qu'un violent plaisir. Qui pourrait determiner le point ou la volupte devient un mal et celui ou le mal est encore la volupte ? Les plus vives lumieres du monde ideal ne caressent-elles pas la vue, tandis que les plus douces tenebres du monde physique la blessent toujours.
    • Quand le despotisme est dans les lois, la liberte se trouve dans les m?urs, et vice versa.
    • Le bonheur ne vient-il donc pas de l'ame?
    • Je te le declare, en mon ame et conscience, la conquete du pouvoir ou d'une grande renommee litteraire me paraissait un triomphe moins difficile a obtenir qu'un succes aupres d'une femme de haut rang, jeune, spirituelle et gracieuse.
    • Pour juger un homme, au moins faut-il etre dans le secret de sa pensee, de ses malheurs, de ses emotions; ne vouloir connaitre de sa vie que les evenements materiels, c'est faire de la chronologie, l'histoire des sots!
    • Peut-etre veulent-elles [les femmes] un peu d'hypocrisie?
    • L'amour abstrait ne suffit pas a un homme pauvre et grand, il en veut tous les devouements... La veritable epouse en c?ur, en chair et en os, se laisse trainer la ou va celui en qui reside sa vie, sa force, sa gloire, son bonheur.
    • La faute des hommes superieurs est de depenser leurs jeunes annees a se rendre dignes de la faveur. Pendant qu'ils thesaurisent, leur force est la science pour porter sans effort le poids d'une puissance qui les fuit; les intrigants, riches de mots et depourvus d'idees, vont et viennent, surprennent les sots, et se logent dans la confiance des demi-niais.
    • Le calme et le silence necessaires au savant ont je ne sais quoi de doux, d'enivrant comme l'amour. L'exercice de la pensee, la recherche des idees, les contemplations tranquilles de la science nous prodiguent d'ineffables delices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l'intelligence, dont les phenomenes sont invisibles a nos sens exterieurs.
    • L'etude prete une sorte de magie a tout ce qui nous environne.
    • La vie d'un homme occupe a manger sa fortune devient souvent une speculation; il place ses capitaux en amis, en plaisirs, en protecteurs, en connaissances.
    • L'amour est une source naive, partie de son lit de cresson, de fleurs, de gravier, qui riviere, qui fleuve, change de nature et d'aspect a chaque flot, et se jette dans un incommensurable ocean ou les esprits incomplets voient la monotonie, ou les grandes ames s'abiment en de perpetuelles contemplations.
    • Un homme sans passion et sans argent reste maitre de sa personne; mais un malheureux qui aime ne s'appartient plus et ne peut pas se tuer. L'amour nous donne une sorte de religion pour nous-memes, nous respectons en nous une autre vie; il devient alors le plus horrible des malheurs.
    • Notre conscience est un juge infaillible, quand nous ne l'avons pas encore assassinee.
    • Les musiciennes sont presque toujours amoureuses. Celle qui chantait ainsi devait savoir bien aimer.
    • Les gens sans esprit ressemblent aux mauvaises herbes qui se plaisent dans les bons terrains, et ils aiment d'autant plus etre amuses qu'ils s'ennuient eux-memes.
    • Les vieilles filles n'ayant pas fait plier leur caractere et leur vie a une autre vie ni a d'autres caracteres, comme l'exige la destinee de la femme, ont, pour la plupart, la manie de vouloir tout faire plier autour d'elles.
    • Entre personnes sans cesse en presence, la haine et l'amour vont toujours croissant: on trouve a tout moment des raisons pour s'aimer ou se hair mieux.
    • La vie habituelle fait l'ame, et l'ame fait la physionomie.
    • Le lendemain Rastignac s'habilla fort elegamment, et alla, vers trois heures de l'apres-midi, chez madame de Restaud, en se livrant pendant la route a ces esperances etourdiment folles qui rendent la vie des jeunes gens si belle d'emotions: ils ne calculent alors ni les obstacles ni les dangers, ils voient en tout le succes, poetisent leur existence par le seul jeu de leur imagination, et se font malheureux ou tristes par le renversement de projets qui ne vivaient encore que dans leurs desirs effrenes; s'ils n'etaient pas ignorants et timides, le monde social serait impossible.
    • Notre c?ur est un tresor, videz-le d'un coup, vous etes ruines. Nous ne pardonnons pas plus a un sentiment de s'etre montre tout entier qu'a un homme de ne pas avoir un sou a lui.
    • 'Je reussirai!' Le mot du joueur, du grand capitaine, mot fataliste qui perd plus d'hommes qu'il n'en sauve.
    • L'homme est imparfait. Il est parfois plus ou moins hypocrite, et les niais disent alors qu'il a ou n'a pas de m?urs.
    • Le secret des grandes fortunes sans cause apparente est un crime oublie, parce qu'il a ete proprement fait.
    • - Je suis tourmente par de mauvaises idees. - En quel genre? Ca se guerit, les idees. - Comment? - En y succombant.
    • If we study Nature attentively in its great evolutions as in its minutest works, we cannot fail to recognize the possibility of enchantment - giving to that word its exact significance. Man does not create forces; he employs the only force that exists and which includes all others, namely Motion, the breath incomprehensible of the sovereign Maker of the universe.
    • Wisdom is the understanding of celestial things to which the Spirit is brought by Love.
    • Man dies in despair while the Spirit dies in ecstasy.
    • The tiniest flower is a thought, - a life which corresponds to certain lineaments of the Great Whole, of which they have a constant intuition.
    • Clouds signify the veil of the Most High.
    • Science is the language of the Temporal world, Love is that of the Spiritual world. Thus man takes note of more than he is able to explain, while the Angelic Spirit sees and comprehends. Science depresses man; Love exalts the Angel. Science is still seeking, Love has found. Man judges Nature according to his own relations to her; the Angelic Spirit judges it in its relation to Heaven. In short, all things have a voice for the Spirit.
    • Remorse is impotence, impotence which sins again. Repentance alone is powerful; it ends all.
    • The most real of all splendors are not in outward things, they are within us.
    • Nature knows nothing but solid bodies; your science deals only with combinations of surfaces. And so nature constantly gives the lie to all your laws; can you name one to which no fact makes an exception?
    • White and shining virgin of all human virtues, ark of the covenant between earth and heaven, tender and strong companion partaking of the lion and of the lamb, Prayer! Prayer will give you the key of heaven! Bold and pure as innocence, strong, like all that is single and simple, this glorious, invincible Queen rests, nevertheless, on the material world; she takes possession of it; like the sun, she clasps it in a circle of light.
    • Les filles elevees comme vous l'avez ete, dans la contrainte et les pratiques religieuses, ont soif de la liberte, desirent le bonheur, et le bonheur dont elles jouissent n'est jamais aussi grand ni aussi beau que celui qu'elles ont reve. De pareilles filles font de mauvaises femmes.
    • La tyrannie produit deux effets contraires dont les symboles existent dans deux grandes figures de l'esclavage antique: Epictete et Spartacus, la haine et ses sentiments mauvais, la resignation et ses tendresses chretiennes.
    • Les meres de famille devraient rechercher de pareils hommes pour leurs filles: l'Esprit est protecteur comme la Divinite, le Desenchantement est perspicace comme un chirurgien, l'Experience est prevoyante comme une mere. Ces trois sentiments sont les vertus theologales du mariage.
    • L'homme qui peut empreindre perpetuellement la pensee dans le fait est un homme de genie; mais l'homme qui a le plus de genie ne le deploie pas a tous les instants, il ressemblerait trop a Dieu.
    • La bonte n'est pas sans ecueils: on l'attribue au caractere, on veut rarement y reconnaitre les efforts secrets d'une belle ame, tandis qu'on recompense les gens mechants du mal qu'ils ne font pas.
    • Cette bonhomie apparente qui seduit les nouveaux venus et n'empeche aucune trahison, qui se permet et justifie tout, qui jette les hauts cris a une blessure et la pardonne, est un des caracteres distinctifs du journaliste. Cette camaraderie, mot cree par un homme d'esprit, corrode les plus belles ames: elle rouille leur fierte, tue le principe des grandes ?uvres, et consacre la lachete de l'esprit.
    • A quinze ans, ni la beaute ni le talent n'existent: une femme est tout promesse.
    • D'ailleurs, le suicide regnait alors a Paris; ne doit-il pas etre le dernier mot des societes incredules?
    • Il y a une maniere de dire ce mot rien entre amants, qui signifie tout le contraire.
    • Nous [les hommes] valons moins que vous [les femmes].
    • Aucun homme ne s'arrache aux douceurs du sommeil matinal pour ecouter un troubadour en veste, une fille seule se reveille a un chant d'amour.
    • Comme beaucoup de veuves, elle eut l'idee malsaine de se remarier.
    • La province est la province: elle est ridicule quand elle veut singer Paris.
    • Les villes se relevent aussi difficilement que les maisons de commerce de leur ruine.
    • Les petits esprits ont besoin de despotisme pour le jeu de leurs nerfs, comme les grandes ames ont soif d'egalite pour l'action du c?ur. Or les etres etroits s'etendent aussi bien par la persecution que par la bienfaisance; ils peuvent s'attester leur puissance par un empire ou cruel ou charitable sur autrui, mais ils vont du cote ou les pousse leur temperament. Ajoutez le vehicule de l'interet, et vous aurez l'enigme de la plupart des choses sociales.
    • Les souffrances disposent a la devotion, et presque toutes les jeunes filles, poussees par une tendresse instinctive, inclinent au mysticisme, le cote profond de la religion.
    • Pierrette fit comme les gens qui souffrent au dela de leurs forces, elle garda le silence. Ce silence est, pour tous les etres attaques, le seul moyen de triompher: il lasse les charges cosaques des envieux, les sauvages escarmouches des ennemis; il donne une victoire ecrasante et complete. Quoi de plus complet que le silence? Il est absolu, n'est-ce pas une des manieres d'etre de l'infini?
    • Le monde offre enormement d'enigmes dont le mot parait difficile a trouver. Il y a des intrigues multipliees.
    • Qui parle trop veut tromper.
    • L'homme qui nous parle est l'amant, l'homme qui ne nous parle plus est le mari.
    • La politesse cache tres-imparfaitement l'egoisme general.
    • Un pays est fort quand il se compose de familles riches, dont tous les membres sont interesses a la defense du tresor commun: tresor d'argent, de gloire, de privileges, de jouissances; il est faible quand il se compose d'individus non solidaires, auxquels il importe peu d'obeir a sept hommes ou a un seul, a un Russe ou a un Corse, pourvu que chaque individu garde son champ; et ce malheureux egoiste ne voit pas qu'un jour on le lui otera.
    • L'homme subjugue par sa femme est justement couvert de ridicule. L'influence d'une femme doit etre entierement secrete.
    • Le propre d'un grand homme est de derouter les calculs ordinaires. Il est sublime et attendrissant, naif et gigantesque.
    • Oh! voila l'amour vrai, sans chicanes: il est ou n'est pas; mais quand il est, il doit se produire dans son immensite.
    • La vertu, mignonne, est un principe dont les manifestations different selon les milieux: la vertu de Provence, celle de Constantinople, celle de Londres et celle de Paris ont des effets parfaitement dissemblables sans cesser d'etre la vertu.
    • Il y a deux amours: celui qui commande et celui qui obeit; ils sont distincts et donnent naissance a deux passions, et l'une n'est pas l'autre.
    • L'amour est le plus joli larcin que la Societe ait su faire a la Nature; mais la maternite, n'est-ce pas la Nature dans sa joie? Un sourire a seche mes larmes.
    • Le hasard, ma chere, est le dieu de la maternite.
    • Les mondes doivent se rattacher a Dieu comme un enfant se rattache a toutes les fibres de sa mere: Dieu, c'est un grand c?ur de mere. Il n'y a rien de visible, ni de perceptible dans la conception, ni meme dans la grossesse; mais etre nourrice,... c'est un bonheur de tous les moments.
    • La joie d'une mere est une lumiere qui jaillit jusque sur l'avenir et le lui eclaire, mais qui se reflete sur le passe pour lui donner le charme des souvenirs.
    • Ah! combien de choses un enfant apprend a sa mere. Il y a tant de promesses faites entre nous et la vertu dans cette protection incessante due a un etre faible, que la femme n'est dans sa veritable sphere que quand elle est mere; elle deploie alors seulement ses forces, elle pratique les devoirs de sa vie, elle en a tous les bonheurs et tous les plaisirs.
    • Un an de lait suffit. Les enfants qui tettent trop deviennent des sots. Je suis pour les dictons populaires.
    • La maternite comporte une suite de poesies douces ou terribles. Pas une heure qui n'ait ses joies et ses craintes.
    • Une vraie mere n'est pas libre.
    • La science de la mere comporte des merites silencieux, ignores de tous, sans parade, une vertu en detail, un devouement de toutes les heures.
    • On porte encore moins facilement la joie excessive que la peine la plus lourde.
    • L'amour est profondement egoiste, tandis que la maternite tend a multiplier nos sentiments.
    • Il n'y a que des enfants aimants et aimes qui puissent consoler une femme de la perte de sa beaute.
    • La mort rapproche autant qu'elle separe, elle fait taire les passions mesquines.
    • En France, et dans la partie la plus grave de l'histoire moderne, aucune femme, si ce n'est Brunehault ou Fredegonde, n'a plus souffert des erreurs populaires que Catherine de Medicis; tandis que Marie de Medicis, dont toutes les actions on ete prejudiciables a la France, echappe a la honte qui devrait couvrir son nom... Catherine de Medicis, au contraire, a sauve la couronne de France; elle a maintenu l'authorite royale dans des des circonstances au milieur desquelles plus d'un grand prince aurait succombe. Ayant en tete des factieux et des ambitions comme celles des Guise et de la maison de Bourbon, des hommes commes les deux cardinaux de Lorraine et comme les deux Balafres, les deux princes de Conde, la reine Jeanne d'Albret, Henri IV, le connetable de Montmorency, Calvin, les Coligny, Theodore de Beze, il lui a fallu deployer les plus rares qualites, les plus precieux dons de l'homme d'Etat, sous le feu des railleries de la presse calviniste.
    • Le pouvoir est une action, et le principe electif est la discussion. Il n'y a pas de politique possible avec la discussion en permanence.
    • Qui dit examen, dit revolte. Toute revolte est, ou le manteau sous lequel se cache un prince, ou les langes d'une domination nouvelle.
    • Pierre l'Ermite, Calvin et Robespierre, chacun a trois cents ans de distance, ces trois Picards ont ete, politiquement parlant, des leviers d'Archimede. C'etait a chaque epoque une pensee qui recontrait un point d'appel dans les interets et chez les hommes.
    • Il est certain que pendant le seizieme siecle, dans les annees qui le precederent et le suivirent, l'empoisonnement etait arrive a une perfection inconnue a la chimie moderne et que l'histoire a constatee. L'Italie, berceau des sciences modernes, fut, a cette epoque, inventrice et maitresse de ces secrets dont plusieurs se perdirent.
    • A ceux qui ont epuise la politique, il ne reste plus que la pensee pure.
    • Quand la religion et la royaute seront abattues, le peuple en viendra aux grands, apres les grands il s'en prendra aux riches.
    • Les idees devorent les siecles comme les hommes sont devores par leurs passions. Quand l'homme sera gueri, l'humanite se guerira peut-etre.
    • Nos plus cruels ennemis sont nos proches... Les rois n'ont ni freres, ni fils, ni mere.
    • La liberte politique, la tranquillite d'une nation, la science meme, sont des presents pour lesquels le destin preleve des impots de sang!
    • L'epicier est entraine vers son commerce par une force attractive egale a la force de repulsion qui en eloigne les artistes. On n'a pas assez etudie les forces sociales qui constituent les diverses vocations. Il serait curieux de savoir ce qui determine un homme a se faire papetier plutot que boulanger, du moment ou les fils ne succedent pas forcement au metier de leur pere comme chez les Egyptiens.
    • Une veuve a deux taches dont les obligations se contredisent: elle est mere et doit exercer la puissance paternelle.
    • La lucidite, de meme que les rayons du soleil, n'a d'effet que par la fixite de la ligne droite, elle ne devine qu'a la condition de ne pas rompre son regard; elle se trouble dans les sautillements de la chance.
    • Il y a deux timidites: la timidite d'esprit, la timidite de nerfs ; une timidite physique et une timidite morale. L'une est independante de l'autre. Le corps peut avoir peur et trembler pendant que l'esprit reste calme et courageux, et vice versa. Ceci donne la clef de bien des bizarreries morales. Quand les deux timidites se reunissent chez un homme, il sera nul pendant toute sa vie.
    • La passion qui, remarquez-le, porte son esprit avec elle, peut donner aux niais, aux sots, aux imbeciles une sorte d'intelligence, surtout pendant la jeunesse.
    • Les jeunes filles se creent souvent de nobles, de ravissantes images, des figures tout ideales, et se forgent des idees chimeriques sur les hommes, sur les sentiments, sur le monde; puis elles attribuent innocemment a un caractere les perfections qu'elles ont revees, et s'y confient.
    • Il y a beaucoup d'hommes dont le c?ur est puissamment emu par la seule apparence de la souffrance chez une femme: pour eux la douleur semble etre une promesse de constance ou d'amour.
    • Un enfant, monsieur, n'est-il pas l'image de deux etres, le fruit de deux sentiments librement confondus?
    • La jeune fille n'a qu'une coquetterie, et croit avoir tout dit quand elle a quitte son vetement; mais la femme en a d'innombrables et se cache sous mille voiles; enfin elle caresse toutes les vanites, et la novice n'en flatte qu'une. Il s'emeut d'ailleurs des indecisions, des terreurs, des craintes, des troubles et des orages chez la femme de trente ans, qui ne se rencontrent jamais dans l'amour d'une jeune fille. Arrivee a cet age, la femme demande a un jeune homme de lui restituer l'estime qu'elle lui a sacrifiee; elle ne vit que pour lui, s'occupe de son avenir, lui veut une belle vie, la lui ordonne glorieuse; elle obeit, elle prie et commande, s'abaisse et s'eleve, et sait consoler en mille occasions, ou la jeune fille ne sait que gemir.
    • La saintete des femmes est inconciliable avec les devoirs et les libertes du monde. Emanciper les femmes, c'est les corrompre.
    • Les femmes tiennent et doivent toutes tenir a etre honorees, car sans l'estime elles n'existent plus. Aussi est-ce le premier sentiment qu'elles demandent a l'amour.
    • Mais la raison est toujours mesquine aupres du sentiment; l'une est naturellement bornee, comme tout ce qui est positif, et l'autre est infini.
    • L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du c?ur comme le plus faible insecte marche a sa fleur avec une irresistible volonte qui ne s'epouvante de rien.
    • Rien n'est-il si discret qu'un jeune visage, parce que rien n'est plus immobile. La figure d'une jeune femme a le calme, le poli, la fraicheur de la surface d'un lac. La physionomie des femmes ne commence qu'a trente ans.
    • Friendships last when each friend thinks he has a slight superiority over the other.
    • He has great tranquility of heart who cares neither for the praises nor the fault-finding of men.
    • Man has sufficient cause for tears without adding to them by books.
    • Solitude is fine, but you need someone to tell you that solitude is fine.
    • honore de balzac

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